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7 mars 2019

Pour un portrait juste de la forêt québécoise

Québec, le 7 mars 2019 - Le Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ) tient à corriger certaines affirmations erronées diffusées dans les médias à la suite de la publication du rapport The Issue with Tissue, du groupe d’intérêt environnemental américain Natural Resources Defense Council (NRDC). Malavisé et incomplet, le rapport fait un portrait inéquitable de l’industrie forestière canadienne et néglige les particularités du régime québécois, en plus d’occulter tous les progrès enregistrés depuis 20 ans pour moderniser les pratiques de l’industrie et assurer une récolte durable de nos forêts.

 

Il est important de préciser qu’il n’y a pas de déforestation liée à la récolte forestière au Québec. Annuellement, moins de 1 % de la forêt québécoise est récoltée et la coupe à blanc est interdite au Québec depuis 1995.


« Nous sommes constamment en train d’améliorer nos pratiques, mais il faut dire les choses comme elles sont : la forêt québécoise se porte bien. Les forestiers sont les premiers à vouloir léguer à leurs enfants une forêt en santé et je regrette les mensonges parfois rapportés dans les médias », a déclaré M. Denis Lebel, président-directeur général du CIFQ.


Au Québec, le bois récolté est d’abord transformé en produits de longue durée (bois d’œuvre, bois d’ingénierie, meubles). Les sous-produits qui en découlent (copeaux, sciures, planures) servent quant à eux à la production de panneaux, de granules, de pâtes, de papiers d’impression puis des papiers hygiéniques. Aucun arbre de la forêt publique n’est récolté uniquement pour produire de tels papiers.


Plusieurs changements législatifs ont modifié les pratiques de l’industrie forestière. En plus de l’adoption de la Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier et de la mise en place d’un nouveau régime forestier, le gouvernement du Québec a créé en 2005 le poste de Forestier en chef. Ce dernier est responsable de calculer le volume maximum des récoltes annuelles qu’il est possible de réaliser à perpétuité sans diminuer la capacité productive du milieu forestier, qu’on appelle la possibilité forestière.


Après une récolte, la forêt se regénère. Dans près de 80 % des cas, cette régénération est naturelle, alors que dans 20 % des cas des travaux sylvicoles sont réalisés.


Les pratiques forestières québécoises sont parmi les meilleures au monde. En 2018, 93 % des forêts publiques québécoises sont certifiées par l’une des trois normes environnementales existantes. C’était 14 % en 2003.


L’industrie forestière est active dans la lutte aux changements climatiques. L’aménagement de nos forêts permet d’abord de séquestrer plus de carbone et ensuite, de fabriquer des produits écoresponsables au bénéfice de tous. Une fois l’arbre récolté, nous nous assurons qu’il soit utilisé à 100 % en cherchant constamment des façons d’innover.


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Source :
Conseil de l'industrie forestière du Québec
1175, avenue Lavigerie
Bureau 200
Québec (Québec)
G1V 4P1
Tél. : (418) 657-7916
 

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